slide-2006.jpg

Œuvre Belgo-Colombienne de l’enfance (0B-CE) programme Becamos

Colombie - 2006

 
 

Histoire de l’oeuvre :

La nécesssité d’aider les enfants en détresse s’est imposé à Nadine de Nève, une nuit de 1973 à Bogota.

Au sortir d’un restaurant, elle tombe fortuitement sur quelques tout-petits, réfugiés dans des caisses en carton, serrés dans des journaux pour lutter contre le froid, et quémen-dant des restes

Révoltée par tant de misère, elle décide d’agir dès sa rentrée en Belgique avec l’aide d’une amie colombienne, Julia Arciniegas de Giraldo.

Objectifs :

L’asbl inscrit son action dans le cadre de la Charte des Droits de l’Enfant récem-ment proclamée par l’ONU, particulièrement en matière de

  • Droit à la protection
  • Droit au plein épanouissement en dehors des contraintes (prostitution et exploitation des enfants)
  • Droit à l’éducation.

Son but :

Permettre aux enfants et adolescents marginaux (abandonnés, maltraités ou exploités) de réintégrer la société et les orienter vers un avenir prometteur. En 1997, OB-CE crée un fonds « BECAMOS » destiné à financer des études supérieures techniques (payantes en Colombie) pour permettre aux jeunes filles sortant des institutions recueillant les fillettes des rues, d’exercer des métiers tels que : secrétaire, informaticienne, infirmière, enseignante, comptable, assistante sociale, couturière industrielle, etc.

L’originalité de la formule est la mise en place par l’OB-CE de Comités « BECAMOS » char-gés de sélectionner les jeunes adolescentes issues d’instituts de protection de la jeunesse ou de milieux d’extrême pauvreté, de les orienter dans leur choix d’études, de les suivre et les soutenir tout au long de leur parcours, de les aider enfin pour leur stage et leur recherche d’emploi. Grâce à cette méthode, le pourcentage d’échecs est remarquablement faible.

Les Comités Becamos ont été constitués dans cinq grandes villes : Bogotà, Cali, Villavicencio, Barranquilla et Medellin, où cette action avait débuté à titre d’essai en 1998. Début 2005,152 adolescentes intégraient ou avaient déjà suivi la filière Becamos. Une qua-rantaine était diplômée, en stage professionnel ou employée.

Une fois qu’elle gagne sa vie, l’ex-boursière s’engage à verser progressivement au fonds une « cotisation de solidarité » (d’un montant équivalent à la moitié de la bourse reçue) qui bénéficiera à une autre jeune fille dont elle « parraine » ainsi la formation.

« Becamos » signifie en espagnol : « Nous donnons une bourse ».
 
 
Screen Shot 2018-06-19 at 10.19.10.png

Partenaires de ce projet